Blé noir mûres

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Hier chouette balade sur un chemin de halage avec mon fauve poilu ( celui qui aime sauter dans l’eau en oubliant que je suis de l’autre côté de la laisse ). J’en ai profité pour appliquer les conseils d’une chouette collègue pour éviter la possibilité de me gratter les chevilles sans me pencher. Pourtant l’idée peut paraître tentante quand on a un chéri d’une taille respectable et qui ne comprend pas pourquoi je râle quand il décide de ranger mes dosettes de café sur l’étagère la plus haute du placard. Soit il prend soin de mon rythme cardiaque soit il a du marc de café dans les yeux à défaut d’avoir le compas dans l’œil. Bref…

Donc après 5 km de marche en jouant à l’aller retour, le poilu semble fatiguer et commence à marcher au pas. Il n’a même plus le courage de courir après une charmante cycliste, habillée version Sister Act. A moins qu’il ne se méfie de la vengeance divine. Je me dis que c’est donc le bon moment pour aller déguster une bonne glace sur le port tout proche. Hummm nouveau parfum « Blé noir mûres » ! C’est parti !

À m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Et regarder les gens tant qu’y en a Te parler du bon temps qui est mort ou qui reviendra En serrant dans ma main tes petits doigts …

En vrai c’est la glace que je serre dans ma main gauche, tandis que je serre la laisse dans ma main droite. Mais Calamity, elle a un souci, elle est ambidextre. Et contrairement à ce que croit ma copine Poulette, ça n’a rien de sexuel. Ambidextre ça veut dire que comme Bayrou, tu confonds souvent ta gauche et ta droite. Et puis, c’est surtout que gauche et droite ça change tout le temps.. Dès que tu bouges, paf c’est gauche, tu rebouges paf c’est droite. Un truc infernal ! Et là, tranquille sur mon banc, mon fauve au pied, voilà d’un coup des aboiements, un énervement.. et le poilu qui se dresse sur ses pattes prêt à en découdre. Une seule solution, resserrer les doigts sur la laisse pour éviter le combat des Titans ! A droite ( ou à gauche, c’est vous qui voyiez ) le setter anglais, 26 kgs, tout en muscles, à gauche ( ou à droite ? ) le chien à mémère, 3 kgs tout mouillé, tout en gueule. Le setter, flegme anglais, s’approche, prêt au combat, sans un bruit. Le challenger, reste dans ses cordes ( entre les jambes de Môman ), courageux, mais de loin. Un seul coup sera porté, un seul. L’anglais, une patte relevée, arrose copieusement le museau du salopiaud ayant osé le déranger, et toujours aussi flegmatique vient déguster la glace « blé noir-mûres » … Ben oui Calamity a serré la mauvaise main et tel un traître le jour de la victoire, la boule a quitté son cornet pour rejoindre les lignes du vainqueur. Collabo !

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